Feu, rouge feu
Flammes de la fusion
Feu de la terre
Vie qui sème la mort
Noire et violente soufrière

Ou mort pourrie des profondeurs
Qui flambe
Et nous réchauffe
Et nous propulse
Et nous éclaire

Les volutes aériennes
Noires et trompeuses
De tes rejets brûlés
Empoisonnent le monde
A petit feu

Feu, rouge feu

Eau grenat de la vie
Qui circule en nos veines…

Feu !
Et c’est la mort qui coule, rouge, de la blessure.

Feu de l’amour, feu de la haine
Flammes de la colère
De la révolte


Feu, rouge feu
Verre rubis d’eau de vie
Qui réchauffe les cœurs
Les corps transis,
Figés, blottis,
Dans la nuit de l’hiver
T’accueillent d’un grand rire
Fraternité !